Je signe l'appel aux Rouennais ✍🏻

« Rouen mérite mieux ».

 S’ils nous inquiètent autant qu’ils nous attristent, ces mots résonnent auprès d’une majorité d’entre nous car chacun, qu’il soit Rouennais de naissance ou d’adoption, souhaite naturellement le meilleur pour sa ville.

Que s’est-il donc passé pour que Rouen, cette grande métropole française au potentiel hors du commun, riche d’un patrimoine historique et culturel majeur, située stratégiquement entre Paris et la mer, traversée par un fleuve qui la relie au monde et la sublime par l’Armada, ne suscite aujourd’hui qu’un constat si désolant ?

En effet, après dix-sept ans de gestion par la même équipe municipale, Rouen stagne. Pire, Rouen s’enlise, se déclasse, n’attire plus et a aujourd’hui besoin d’une véritable respiration démocratique.

Certes, la ville a connu des évolutions et changements positifs. Mais sa population est devenue plus précaire et le nombre de ses quartiers “politique de la ville” a augmenté. Rouen est par ailleurs devenue la quatrième ville la plus dangereuse de France, une ville qui voit son attractivité s’effriter, son cadre de vie se dégrader et la place de la nature en ville être trop souvent négligée.

Aujourd’hui encore, les quartiers se densifient de manière excessive et la question des mobilités suscite davantage de tensions que de solutions concertées. Dans le même temps, de nombreux commerces peinent à survivre ou ferment, en raison notamment d’une clientèle qui s’éloigne du centre-ville, tandis que les équipements et services publics manquent de moyens et d’investissements de la municipalité.

De plus, les Rouennaises et les Rouennais paient toujours des impôts locaux élevés alors qu’un quart de la population vit sous le seuil de pauvreté et que nos finances municipales sont de plus en plus fragiles. Ce sont les signaux d’un modèle social à bout de souffle. En l’espace de dix-sept ans, l’ambition s’est muée en inaction — voire en déni — conduisant inexorablement au déclassement de notre ville.

En résulte un véritable sentiment d’abandon et de ras-le-bol chez nombre d’habitants, sentiment d’autant plus légitime qu’ils voient leur maire considérer Rouen comme un simple tremplin vers ses ambitions nationales.

Rouen est à un tournant de son histoire

Aussi alarmant soit-il, ce constat ne doit pas nous condamner à la fatalité. Ce n’est pas la première fois que notre territoire, riche de plus de vingt siècles d’existence, est confronté à une crise majeure. Mais le défi devant nous est immense. Parce que nous aimons profondément Rouen et refusons de la voir sombrer, nous devons nous unir pour parvenir au changement dont Rouen a besoin pour rayonner de nouveau et retrouver la place qu’elle mérite. L’union est la seule voie. Une union ouverte, large, en dehors de tout dogmatisme et extrémisme, qui fédère les Rouennaises et les Rouennais prêts à faire bouger les lignes, comme seule condition pour gagner et faire gagner Rouen.

Nous sommes convaincus que l’alternance – au-delà d’être indispensable – est possible. C’est pourquoi nous nous engageons à bâtir la seule alternative crédible et durable avec le mouvement Rouen A’Venir, rassemblé autour de Marine Caron. Et nous appelons aujourd’hui à poursuivre ce travail à ses côtés, en fédérant une équipe aux compétences avérées et à l’écoute quotidienne de vos préoccupations, avec la réussite de Rouen comme seule priorité.

L’avenir de Rouen passe par le rassemblement

En reprenant notre destin en main, nous pouvons lui permettre de retrouver sa stature dans les prochaines années :

• Celle d’un lieu de vie où la sécurité et la tranquillité publique sont assurées, dans chaque quartier, par la présence accrue et ciblée de la police municipale et de la vidéoprotection, en partenariat étroit avec les services de l’Etat.

• Celle d’un territoire accueillant et attractif pour ses habitants, ses touristes, ses entreprises, ses salariés et ses commerces de proximité, où les secteurs public, privé et associatif travaillent ensemble à sa réussite.
• Celle d’une collectivité à l’écoute de chacun, attentive aux préoccupations du quotidien, solidaire à la fois de ses enfants et de ses aînés, en modernisant les équipements et en permettant à toutes les familles d’y vivre facilement.
• Celle d’un acteur public qui gère ses finances avec responsabilité, priorisant ses investissements, améliorant l’efficacité de ses services publics, pour ne plus faire de la fiscalité un levier pénalisant les foyers.
• Celle d’une collectivité à l’écoute de ses agents, qui privilégie le dialogue social et la reconnaissance du travail réalisé.
• Celle d’une ville riche de son patrimoine, de sa culture et de son tissu associatif – offrant à chacun la possibilité de s’y exprimer librement.
• Celle d’une ville sportive qui rayonne par ses clubs, ses compétitions et ses évènements grands-publics ouverts à tous.
• Celle d’une ville exemplaire en matière de transition environnementale et de mobilités durables, où l’écologie doit être pragmatique et non plus dogmatique ou cosmétique.

Nous rêvons en effet d’une ville où la fierté d’être Rouennais redevient un puissant levier d’action et d’ambition — et non un simple slogan sans lendemain. Où chacun trouve sa place et contribue à un avenir commun. C’est dans cet esprit que nous appelons dès aujourd’hui à un véritable sursaut, afin que Rouen change de cap.

Pour y parvenir, nous avons besoin de vous, de tous ceux qui croient en Rouen, qui placent l’intérêt général au-dessus de toute considération partisane, et qui sont prêts à s’unir autour d’un projet commun, rendant enfin possible et réalisable l’alternance. À celles et ceux qui se reconnaissent dans notre démarche : rejoignez-nous, et construisons ensemble l’avenir de Rouen.